Partager

Rencontre avec Carole Breux, responsable R&D Coslys

Les hommes et les femmes qui font vos produits. Depuis 2008, Carole Breux est responsable Recherche & Développement au Laboratoire Alvend, qui conçoit les produits COSLYS.

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours professionnel ?

« Je suis arrivée au Laboratoire Alvend en 2000, en stage d’ingénieur. Samuel Gabory m’a donné l’opportunité de développer le laboratoire de recherche et développement en cosmétiques et détergence, balbutiant à l’époque.

J’y suis restée 4 ans, puis j’ai eu envie de découvrir autre chose. Un choix à 180 degrés puisque je suis partie dans une entreprise de détergence industrielle. C’était plutôt de la chimie lourde que de la chimie écologique comme on pouvait en fabriquer chez Alvend.

L’avenir m’a ramenée au Laboratoire Alvend. Je suis retournée à mes valeurs. Surtout quand on travaille 4 ans dans un système où l’écologie n’est pas du tout le cheval de bataille. »

Aviez-vous déjà une fibre écologique en arrivant au Laboratoire Alvend ?

« Non, pas vraiment. On commençait déjà à l’époque à parler de tous les problèmes écologiques qu’il pouvait y avoir…

Et puis autour de moi, nombreuses étaient les personnes, qui en manipulant des matières premières développaient des réactions que nous n’avions jamais contractées auparavant… On se dit alors que c’est aberrant, et qu’il est important de faire changer les choses, même à petite échelle. Cette idée fût confortée par cette expérience en industrie chimique : un retour à mes valeurs était indispensable. »

Comment choisissez-vous les matières premières pour formuler les futurs produits ?

Rencontre avec Carole Breux, responsable R&D Coslys

« Il s’agit beaucoup de curiosité, de regarder ce qu’il se fait dans les autres secteurs d’activités. Pour trouver de nouvelles plantes, comme nous ne sommes pas biologistes végétal, nous nous aidons de fournisseurs, de producteurs, d’agrochimistes. D’ailleurs nous sommes membres de l’association angevine Phytolia, qui regroupe des producteurs, des fabricants, des transformateurs, des laboratoires d’analyse… Leur but est de promouvoir la plante locale, de pouvoir la tracer et mettre en avant ses propriétés, tout en mettant en collaboration les acteurs de la filière.

Nous utilisons par exemple des bases céréalières cultivées et transformées en France. Il s’agit de résidus de blé que nous utilisons comme base lavante notamment dans le shampooing douche aux céréales, un de nos produits phares qui convient à toute la famille. »

Est-ce que la situation de l’entreprise, au cœur du Maine-et-Loire, vous a poussé à vous tourner vers des acteurs locaux ?

« Dans la mesure du possible, nous privilégions le bio local. Puis le local au bio si nous ne trouvons pas les deux. Et si nous n’avons rien en local, nous irons forcément chercher du bio.

Si nous choisissons le local c’est pour faire travailler les producteurs de notre région. Mettre en avant des plantes que les gens ne connaissent pas forcément d’un point de vue cosmétique, mais qui néanmoins peuvent présenter des propriétés intéressantes sur des problématiques de peaux par exemple.

Par exemple jusqu’à récemment nous n’arrivions pas à trouver du lys bio. Nous avons donc lié un partenariat avec un producteur local afin de mettre en culture cette fleur que nous souhaitions utiliser pour sa richesse en polyphénols et en flavonoïdes.  Cela en fait un excellent actif à la fonction adoucissante que nous utilisons dans plusieurs gammes de produits : à la fois dans les soins visage pour peaux normales à mixtes ou encore ceux pour cheveux fragilisés et indisciplinés. La prochaine étape est de planter le lys bio dans notre ferme, La Chaltrie.

Cette ferme expérimentale a été initiée il y a deux ans. Son but est de mettre en place des cultures de plantes qui nous sont propres, pour assurer leur traçabilité et leur approvisionnement.

Nous sommes dans une région experte en plantes médicinales. Tout nous a poussé à aller dans ce sens : être en campagne, au milieu des plantes, au milieu des champs, avec différents producteurs et différentes sociétés d’activité qui tournent autour de la plante… Toute cette petite société nous appuie dans notre démarche et nous conforte. C’est aussi plus facile d’avancer quand nous ne sommes pas seuls dans une région. »

Pourquoi ce choix de matières premières naturelles est-il si important ?

« Santé, efficacité et environnement : voici nos trois piliers pour le choix de nos matières premières. Nous faisons le choix de partir sur du naturel parce que, sans pour autant être chimiste, la première pensée qui nous vient c’est qu’en partant sur du naturel nous allons forcément être plus écologique et biodégradable. Ce qui n’est pas une vérité en soi, néanmoins nous n’allons pas créer des molécules qui ne sont pas biodégradables. Le végétal retournera à la nature après avoir été utilisé. En plus, contrairement à des énergies fossiles comme le pétrole, le végétal est une source renouvelable. »

Les produits conçus par le laboratoire sont-ils testés ?

« En cosmétique, les produits sont obligatoirement testés pour évaluer leur potentiel irritant, à la fois cutané et oculaire, ainsi que la mise à l’épreuve de leur système de conservation.

Comme la loi l’interdit, aucun de nos produits n’est testé sur les animaux que ce soit pour les produits finis ou pour les matières premières dans le cadre de leur usage en cosmétique. Pour renforcer notre engagement éthique Coslys est adhérente de l’association One Voice, qui milite pour le droit absolu des animaux au respect. Coslys soutient également l’association PETA-Cruelty free International, la principale organisation mondiale pour mettre fin à l’expérimentation animale. »

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Paiement Sécurisé

Paiement Sécurisé

Livraison France Entière

Livraison
France Métropolitaine

Gratuite dès 49€ en France métropolitaine

Échantillons gratuits

Échantillons gratuits

Fabrication Française

Satisfait ou remboursé